Comment réussir son orientation vers les études supérieures avec Arnaud

02/12/2015

Aujourd'hui, 85,7 % des lycéens de Terminale ne savent pas quelles études choisir et près d'un étudiant sur trois se réoriente un an après son bac.

Il est tout à fait normal d'éprouver des doutes face à son orientation : l'accès à l'information est ardu, et la phase d'introspection pour déterminer la bonne voie parmi toutes celles possibles nécessite un accompagnement particulier. Y a-t-il des pièges à éviter, des opportunités dans le système éducatif actuel ? Comment déterminer le type de métier qui vous convient le mieux ? Quelles sont les bonnes filières?

Rien n'est plus précieux dans une vie qu'une bonne orientation pour assurer une motivation et une confiance à long terme à son enfant.

Arnaud se distingue par une approche à la fois pragmatique et positive, en rapport avec les attentes des entreprises. Il a bâti une méthode efficace qui a déjà fait ses preuves auprès de 400 enfants.

« Il s’agit d’apprendre à s’orienter plutôt que de s’orienter. »

Quand j'aide un élève à trouver sa voie, j'ai un objectif à court et à long terme. Même si le coaching ne nécessite que quelques séances pour atteindre l’objectif, je veux que cet élève retire les bénéfices de cette expérience durant des années.Des exemples ? J’en ai plein, dit-il ! Par exemple, j’avais coaché un élève qui devait se présenter au conseil de discipline de son Lycée. Ni lui, ni ses parents ne disposaient des repères habituels. J’ai observé que son regard assez défiant pouvait être mal interprété. Ce jeune ne disposait pas des codes communs à la majorité, il y avait distorsion entre son intention et ce qu’il exprimait. En réalité, il regardait mal parce qu’il était mal à l’aise, ne savait ni n’osait s’exprimer. Il n’avait jamais appris à se faire entendre. Je lui ai appris à respirer et à regarder son interlocuteur, ce qui peut paraître simple mais l’a néanmoins transformé.Tout se passe très bien pour lui aujourd’hui. C’est ce que m’ont rapporté les parents de Yacine : « C’est bizarre mais j’ai l’impression que vous l’avez transformé ». 

Ces coachings ont un impact énorme. Je donne des clés à ces jeunes, qu’ils pourront utiliser longtemps encore après leur entretien oral. 

Un autre exemple ? J'ai fait un suivi sur Skype avec un jeune diplômé qui m’a contacté. Il était depuis 2 ans au chômage malgré son double master dans le domaine des transports et de l’aménagement du territoire, Ce jeune-là avait tellement perdu confiance qu’il redoutait d’être appelé ! Il était pris dans un cercle négatif... Il était déprimé, bien sûr ! Je lui ai annoncé qu’il aurait un poste en deux mois. Je suis d’abord intervenu en  créant avec lui  un CV qui le mettait en valeur. Nous avons beaucoup travaillé sur ses points forts et sur l’argumentaire à défendre pour présenter sa situation. Car personne n’a jamais une « absence » de 2 ans dans son CV. Il avait fait des petites choses, il fallait retrouver ces éléments et les mettre dans le bon ordre. L’objectif était de montrer qu’il était mature, de faire de sa faiblesse un atout, reconstruire un storytelling ! J’ai ainsi travaillé à changer sa manière de regarder, de se tenir. Ensuite, j’ai mis en place une stratégie et une méthode de recherche. Je lui ai imposé un rythme et une hygiène de vie avec un programme hyper personnalisé : il avait des objectifs à atteindre tous les jours. Et en troisième lieu, j’ai augmenté sa capacité à se vendre en entretien en le mettant en situation grâce à la vidéo. Ce jeune, chômeur depuis deux ans, a obtenu son job en deux mois, montre en main !

Parfois, je dois être créatif et inventer une méthode ! Par exemple, pour cette élève terrorisée à l’oral qui avait du mal à porter sa voix. Je l’ai emmenée dans la cour, à l’extérieur du bureau  pour me poster à 10 mètres d’elle. De cette façon, elle devait quasiment crier pour que je l’entende. Cet exercice a réglé son problème de voix !

J’ai aussi aidé une jeune malentendante qui dépérissait en fac. Malgré ses qualités, la fac n’était pas un endroit adapté pour elle. J’ai décelé que son absence de désir de se projeter dans un futur était lié à une angoisse d’entrer dans le monde des adultes. J’ai fait un travail de valorisation avec elle, en organisant notamment des rencontres avec des professionnels, ce qui l’a obligée à s’ouvrir. Elle a choisi ensuite de faire une grande école de multimédia. Aujourd’hui  elle a repris goût aux études et elle adore son école.

Pourquoi je crois au coaching ? Le monde d’aujourd’hui change et la manière de créer de la valeur change. Nous sommes voués, je pense, à intervenir dans un monde où chacun va avoir besoin de développer une identité pour s’épanouir. Nous allons, dans l’avenir, devoir apprendre tout au long de notre vie, dans un monde très changeant technologiquement, culturellement et économiquement. Les entreprises aussi devront être flexibles et apprenantes sinon elles disparaîtront,  faute de savoir se renouveler. Dans ce contexte, je crois bien évidemment au coaching !

Par ailleurs, il faut aider la génération Y (née entre 1981 et 1993) à devenir des entrepreneurs et à réaliser leurs rêves, tandis que je pense que la génération Z (née entre 1994 et 2005) va avoir besoin d’aide pour devenir « l’entrepreneur de sa propre vie ». Pour cette dernière, je pense que le maître-mot sera l’épanouissement, sous toutes ses formes, dans une vision moins élitiste et manichéenne du succès.

Je pense que ces générations vont conditionner de nouvelles règles de vie dans le monde professionnel, mais aussi pousser les générations précédentes à les penser autrement. Ce changement, à mon sens, s’appliquera donc à tous, jeunes et moins jeunes.

J’ai eu moi-même plusieurs coachs ou mentors et je continue d’en avoir, cela me paraît indispensable d’être en « formation permanente », d’autant plus que je suis coach et chef d’entreprise. Je crois vraiment dans cette relation coach-coaché et je crois qu’il n’y a qu’une direction possible : le premier est le guide du second jusqu’au jour où, ayant assez appris, il aura sans doute besoin d’un nouveau coach.

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