QUELLE EST VOTRE LÉGENDE PERSONNELLE ? AVEC XAVIER...

Xavier, waouh coach, formateur depuis 20 ans, et formateur de formateur, à l'interne, dans les entreprises. Depuis quelques mois une idée de livre trottait dans sa tête... Il avait une idée, une bonne idée, mais comment la mettre en forme ? Un livre de développement personnel ? Oui mais comment, il n'est pas écrivain, il n'a jamais fait ça, se dit-il !

« Écrire un livre était un très gros défi pour moi… ce n’est pas mon métier ! »

Au départ c’était juste une idée, un flash on pourrait dire. Comme ça, au sortir d’un entretien avec un journaliste il lui vient une idée, comme dans un rêve éveillé ! Il voit une sorte de modèle pour accomplir ses projets, un modèle en 4 étapes, et chaque étape serait incarnée par un héros : le poète, le paladin, l’aventurier et l’alchimiste. Il trouve ça super. C’est vrai, ce serait chouette ça un modèle pour réaliser ses projets, non ?!  Saugrenu comme histoire ? pas tellement… n’avez-vous pas tous un jour eu une idée géniale et puis, bof, on ne sait pas trop quoi faire avec ça. Lui, il cherche.

« Je trouvais cette idée sympa mais qu’allais-je en faire ? Comment lui donner une forme pour qu’elle soit utile aux autres ? »

En l’interrogeant, je comprends que son idée de livre n’est que le sommet de l’iceberg. Une base pour un concept plus global dit-il : des séminaires d’une ou deux journées, du coaching individuel ou en groupe, un jeu de plateau (questions de type développement personnel sous format ludique) et des applications mobiles. Il ose, il voit grand !

 « C’était un très gros défi pour moi car l’écriture n’est pas mon métier. »

Mais alors comment t’as fait ? je lui demande. Il me dit qu’il a posé des tas questions à des personnes qui écrivaient. Un de ses amis l’a renseigné sur les méthodes d’écriture. Et puis, chance ou hasard, il a assisté à des cafés littéraires sur son bateau (parce qu’il vit sur une péniche à Namur, en Belgique et on peut déjà penser qu’un homme qui vit sur une péniche est plus original qu’un autre… ou que cette péniche est un autre de ses rêves réalisés, oui !). En écoutant les écrivains débattre et témoigner sur son bateau, il découvre que chacun a un cheminement créatif très différent, ils n’ont pas tous la même façon de s’organiser. Pour les uns c’est une question de plan, pour d’autres c’est avec le chaos que l’on crée : on se promène avec son carnet que l’on remplit de fragments, d’idées en désordre et on rassemble tout plus tard.

Il apprend aussi – et ça le frappe – que la « page blanche », ça n’existe pas !

« Ces témoignages m’ont boosté. Ça m’a parlé, sans ça je sais que j’aurais trouvé ça compliqué de démarrer. Savoir que je n’étais pas obligé de commencer par le début m’a décomplexé. »

Il a commencé à écrire comme ça, comme il le sentait. Ensuite il s’est posé des tas de questions. Par exemple : utiliser le « je », le « tu » ou le « vous » ? Son style tenait-il la route ? Il a fait lire à quelques personnes. Certaines ne comprenaient pas les liens entre mes différents fragments. Au début, il recadrait son propos selon les retours de deux ou trois personnes. Après, il a fait un travail plus solitaire car il a senti que les remarques de ses lecteurs ne l’aidaient plus, on est peut-être fragilisé quand le projet est en construction, dit-il.

Arrivé aux derniers chapitres, il voulait à nouveau un regard extérieur pour avoir des retours sur le contenu et le style.

A ce moment là il a créé une communauté d’une cinquantaine de relecteurs en ligne.

« Quelle expérience ! C’était très riche, la qualité de l’écriture du livre a fait un énorme bond. Je n’aurais jamais pu m’améliorer si vite tout seul. Le travail d’intégration des commentaires de relecteurs a été titanesque car j’ai intégré plus de 80% des retours. Quand trop d’avis divergeaient, je redemandais à la communauté. D’ailleurs j’ai le sentiment que ce livre n’est pas une œuvre personnelle mais une œuvre collective ! Ça me va très bien car mon unique objectif est que le message passe le mieux possible. »

Xavier s’est appuyé sur sa communauté de relecteurs pour le texte mais aussi pour les illustrations et aussi pour la couverture du livre. Des débats passionnés animaient la toile : « les illustrations étaient-elles trop enfantines ? La couverture aux quatre mains était-elle jolie ? Celle avec l’enfant était-elle mieux ? » Les internautes votaient, commentaient, et parfois Xavier tranchait, il fallait bien ! 

La dernière étape, la transformation de ces mois de travail en un objet : le livre imprimé avec un titre, un auteur, un code barre… un vrai livre en papier pour pouvoir le toucher et aussi un vrai livre numérique parce qu’on est en 2015 ! Xavier a trouvé ce qu’il lui fallait grâce à un des nombreux sites sur la toile qui permette désormais à chaque auteur de s’auto-éditer.

« La prochaine étape ? C’est de créer le jeu ! Et d’animer les séminaires (« Définir ma mission de vie » et « Comment passer à l’action »). Mon intention est de former des coachs qui vont pouvoir animer ces séminaires dans leur ville et ainsi mon projet fera des petits ! 

Xavier a mis ses séminaires en ligne, des personnes intéressées l’ont contacté et en voilà déjà qui sont déjà programmés en Belgique, à Lille, à Grasse, à Lausanne, à Montréal et même en Guyane !

Pour en savoir plus sur les quatre séminaires de Xavier, cliquez ici.