Souffrez-vous du syndrôme de Mme Parfaite ?

25/04/2017

Toi, tu es du genre à sortir de la salle d'examen en disant : "j'ai tout foiré" et à attraper un 18 quand la moyenne est à 12, non ? Mouais, peut-être... Est-ce que cela vous est déjà arrivé de ne pas vous sentir à la hauteur alors que vous êtiez pourtant ultra préparé(e) ? De vous cabrer devant un défi comme un cheval devant l'obstacle alors que vous connaissiez le parcours par coeur ou au contraite de vous entêter non pas pour vous prouver que vous êtes capable mais au contraire pour prouver (aux autres) que vous n'êtes pas un(e) incapable ? 

Et si, finalement, la confiance en soi n’était pas liée à un manque d’estime mais à un trop plein d’orgueil ?

Toutes ces questions métaphysiques semblent être plutôt réservées aux filles... C’est la thèse de Nathalie Loiseau, ex-diplomate, aujourd’hui à la tête de l’ENA, dans une vidéo très éclairante sur l’ambition au féminin (recommandée par notre chère Nathalie, coach sur le programme collectif « trouver et oser le job de ses rêves »).
Elle part du principe que les filles, abonnées aux bonnes notes à l’école, sont incapables, une fois dans la vraie vie, de gravir les échelons non pas parce qu’elles manquent de confiance en elles mais parce qu’elles sont « engluées dans le piège de la bonne élève ». Selon elle, c’est donc notre perfectionnisme et son corolaire l’orgueil qui nous bloqueraient (nous les femmes) et non un manque d’estime ! Et c’est vrai que l’image de la femme parfaite (au bureau comme à la maison) nous est renvoyée par les magazines féminins, les posts photoshopés des réseaux sociaux, bref en quasi permanence, de quoi nous rendre insupportable la possibilité d’échouer…

L’échec semble exclusivement réservé aux sportifs, aux start-uppers (et encore quand ils réussissent à en écrire un livre), aux aventuriers. 

A ce propos, qui connait Mike Horn ? Mike Horn est un homme capable de donner tous ses biens à ses proches pour refaire sa vie à l'autre bout du monde (en l'occurrence en Suisse alors qu'il est Sud-africain) sans un sous en poche, il est capable de se lancer dans une expédoition qui le fera marcher 600kms, gravir 5 800 mètres et descendre 9 700 kms en hydrospeed alors qu'il vient d'endommager son genou suite à un accident de voiture... Bref, une sorte de Super Man sans lunettes, ni costume ! Mike Horn laisse l'échec à sa vraie place, c'est à dire comme une éventualité mais jamais comme un frein. Voici ce qu'il en dit après un mois de vaines tentatives pour atteindre le sommet du K2 (Himalaya) : « Je dis souvent que l'échec fait partie de ma vie. Rien de ce que j'entreprends n'est certain d'aboutir, autrement, je ne le ferai pas. Ne pas savoir, c'est ce qui est le plus excitant dans ma vie. »

Il y en a donc qui recherchent (presque) l’échec, et d’autres qui le fuient à tout prix… Le souci est que moins on a l’habitude d’échouer, moins on la prend et plus on stigmatise les quelques rares échecs qui jalonnent notre parcours. Charlotte, qui participe au programme « trouver et oser le job de ses rêves », me confiait son incapacité à revendre son expérience passée toute retournée qu'elle était encore par l’échec d’une des missions qui lui avait été confiée (la refonte du site web de son entreprise, loin d'être une PME, alors qu'elle n'avait de compétence ni en digital ni en gestion de projet et que son management a changé 3 fois pendant ce temps-là) en oubliant totalement pourquoi on avait confié (à elle et pas aux autres) de telles responsabilités. Paralysée par le souvenir de son échec, elle en était devenue amnésique de ses réussites !

Et oui, car tout doit être parfait chez Madame Parfaite (remarquez d’ailleurs qu’il n’y a pas de Monsieur Parfait chez les Monsieur Madame !).

Alors que finalement, si on osait l’imperfection, si on osait continuer à apprendre en toute humilité (un bébé tombe en moyenne 2000 fois avant de savoir marcher !), on irait forcément un cran plus loin et on n’aurait pas peur de dire, comme le fait Nathalie Loiseau : « Je fais tout mal mais avec enthousiasme ! ». 

 
Pourquoi vous dit-on cela ?
Parce que, quelle que soit la cause de votre manque de confiance en vous, il est certain que c'est un handicap de poids dans la poursuite d'une carrière épanouie. Pour comprendre comment sortir de ce piège et enfin oser aller vers vos rêves, nous vous proposons une soirée mêlant Master-Class et expérimentation sur ce sujet si crucial de la confiance en soi. Une soirée-booster à noter tout de suite dans votre agenda (ce sera le 3 mai). On vous y invite si vous répondez avant le 29 avril, ce sera 5€ après (pour assurer notre maintenant légendaire apéro convivial :)).

Inscription ici : https://www.eventbrite.fr/e/billets-soiree-experientielle-oser-etre-soi-...