IL A RÉUSSI ! Avec Jimmy, notre WAOUH coach ET IRONMAN !

20/10/2015

La devise de l’ironman : « Tout est possible ». Les petits exploits vont vers les grandes réussites... 

15 août 2015, à Embrun dans les HAUTES-ALPES.

Parole, parole de Jimmy, l'un de nos waouh coach, Ironman, passionné de défis, harponné dans la salle de sport… 

« Je faisais de l’athlétisme (400 mètres haies) et du football, mais je n’avais plus le temps de m’entraîner pour ces disciplines qui nécessitent de se rendre au stade. Alors j’ai commencé le triathlon. J’aime courir, nager et faire du vélo. Je suis afro-antillais, la nage ce n’est pas facile pour nous, on a tendance à couler à cause de notre densité osseuse plus importante !

J’ai commencé par un petit défi, puis un défi plus gros, et toujours plus… :

  • 400 m à la nage, 15 km de vélo, 5 km de course à pied
  • 750 m de nage, 20 km de vélo et 6 km de course à pied
  • 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course à pied (Triathlon courte distance aux J.O)
  • 1,9 à 3 km de nage ; entre 90 et 100 km de vélo et 20 km de course à pied

Ensuite j’ai visé l’EMBRUNMAN, qui ne s’appelle pas Ironman parce qu’ils n’ont pas le label mais c’est le même triathlon. Je me suis préparé 6 mois pour affronter ce 15 août 2015. Au fur et à mesure que la date approchait, je sentais la pression monter !

  • 3,8 km à la nage, 188 km de vélo, 42,195 km de course à pied

Mon objectif : arriver au bout dans les temps et en bonne santé !

Six mois d’entraînement pour être prêt à affronter l’épreuve… Je me suis motivé seul au départ, car impossible de trouver un coach en natation qui aurait accepté de me pousser pour la compétition… Et je ne pouvais pas me rallier à un club vu mes horaires chargés de travail. Il fallait que je me motive seul ! Heureusement ma compagne et mes amis m’encourageait. C’est un sacré investissement  et c’est long 6 mois, quand régulièrement vous déclinez toutes les invitations parce que vous devez vous entraîner ! Mais les amis – et surtout ma compagne - étaient là aussi pour me soutenir. J’ai créé un groupe sur What’s app pour qu’ils puissent m’envoyer régulièrement des messages de soutien.

Le Jour J est arrivé !

A 4h00 du matin, le réveil sonne. Petit-déjeuner avec un pote (qui faisait la course avec moi) et nos chéries. Et c’est parti… Nous déposons nos affaires sur l’aire de transition par laquelle nous passons entre les épreuves. A 6h00, nous sommes dans l’eau.

Distance à parcourir : 3,8 km à la nage. Objectif atteint en 1h16’55

La météo est horrible ! Il fait très froid et il pleut. La course s’étend sur 5000 mètres de dénivelé, ce qui correspond plus ou moins à une étape du tour de France !

Je garde le moral, c’est vital.

Après, c’est l’épreuve à deux roues, la dernière. Je n’ai pas investi dans un vélo spécifique pour la montagne. Puisque j’en avais un de course basique, ça fera bien l’affaire ! Pendant que je roulais, je voyais des vélos avec des pneus crevés, des chaînes cassées, des pompiers arriver et je priais pour que mon vélo ne me lâche pas. En cas de panne, on peut quand même réparer son vélo mais sans assistance extérieure. Je ne suis pas un professionnel dans cette course, le temps me semble long.

Arrivé en haut du col de l’Izoard, une petite pause s’impose : il est temps de manger, pas question de gagner du temps en supprimant les pauses pour se restaurer ou boire. J’aurais même pu emporter la nappe blanche, les couverts en argent et sortir le foie gras mais j’ai préféré un repas léger sur une pause de 20 minutes !  

Après la pause, je me remets en selle et me voilà reparti pour la fin du parcours vélo. Avant le retour vers Embrun, j’aperçois une longue descente jusqu’à Briançon. Il y a beaucoup de vent et nous pédalons sous une pluie battante, ce qui rend la descente très dangereuse. Je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie, c’était pire que le sport d’hiver !

J’ai parcouru les 188 km de vélo  9h22’45 secondes plus tard très exactement !

Arrivé dans l’aire de transition, un kiné bénévole me masse les jambes avant de repartir pour la dernière épreuve. Je prends le temps, je n’oublie pas mon objectif de franchir la ligne d’arrivée en bon état !

Après c’est le marathon. Distance à parcourir : 42km195. J’ai emporté une gourde avec moi. Il y a un poste de ravitaillement tous les 5 km. Je m’arrête pour manger des fruits secs, des biscuits salés ou sucrés et boire du coca – même si je ne bois jamais de Coca, je déteste les boissons gazeuses ! Je n’ai pas raté un seul arrêt sur les aires de ravitaillement, prenant le temps de remplir ma gourde à chaque fois !

Je termine le marathon en 4h20’32 secondes plus tard très exactement !

J’ai terminé l’épreuve en 15h16’52. Sur les 1100 participants qui finissent la course (1300 inscrits), je me  classe 866ème.

Le gagnant a parcouru les 3 distances en 9h44. La limite pour le dernier passage de la ligne d’arrivée était à 22h30 ; ce qui laissait 16h30 maximum pour être dans les temps.

J’ai atteint mon but : immense fierté de l’avoir fait. Immense fierté d’être là, dans le temps imparti et en bonne santé.

Maintenant, quel est mon prochain défi ? Il ne reste que l’Ironman d’Hawaï ! Le plus difficile au monde en raison du climat très dur et de l’épreuve de natation qui se déroule en mer. Peut-être mais pas tout de suite ! L’investissement pour un tel défi ne se compte  pas seulement en temps mais aussi en monnaie sonnante et trébuchante : l’inscription est chère, le matériel est cher, le voyage etc. »

L’ironman d’Hawaï créé par John et Judy Collins existe depuis 1978. Il se déroule en octobre, à Kailua-Kona dans l’Etat d’Hawaï. L’appellation Ironman et Triathlon Ironman sont un label appartenant à la World Triathlon Corporation. C’est désormais un mythe, une marque, et depuis 1990 le championnat du monde de triathlon le plus connu de la planète.

Maintenant en route vers votre prochain exploit ! Pour vous faire accompagner par Jimmy, cliquez ici.